Le camp des Samoyèdes

Le camp des Samoyèdes est situé dans les Alpes de Haute Provence (04) à ~730 m d'altitude.
J'y ai vécu avec mes 6 Samoyèdes de 2003 au 31 octobre 2006 date à laquelle il m'est arrivé un "accident de santé".
Après beaucoup de souffrances et un long parcours médical sans dénouement positif, je suis retournée au camp avec les deux chiens restants mais je dois me rendre à l'évidence que mon état physique ne me permet plus de faire ce que je faisais auparavant.

Aujourd'hui, je suis donc face à deux choix :
- continuer ce que j'ai commencé avec d'autres personnes et mettre en place les projets
- vendre le camp
Même si mon avenir est incertain, je préfère tout tenter pour la première solution en sachant qu'avec ou sans moi, d'autres pourront assurer la continuité d'une partie ou de la totalité des projets.
Avant de les énumérer, il est souhaitable de préciser certains points.

Qu'est-ce qu'un camp ?
C'est un terrain où sont regroupées des personnes vivant dans des conditions précaires et rustiques.
Ce terrain est situé dans un bel environnement et une région bénéficiant d'un bon ensoleillement, isolé des haitations mais proche d'un village avec des commerces, des transports et axes routiers, donc pas d'isolement hivernal.
De par sa basse altitude la neige ne fait que de brèves apparitions. Néanmoins, les nuits sont très froides, l'amplitude thermique est importante entre le jour et la nuit. Il gèle toutes les nuits pendant plusierurs mois.
Ce terrain offre peu de confort : un puits muni d'une pompe manuelle, un cabanon en bois, une bâtisse en dur en partie restaurée dont l'étage servira d'atelier "laine et duvet" (en cours de travaux), un barbecue, du matériel (tonçonneuse, scies à bois, tondeuse, motoculteur et divers jardinage), un enclos de bonne qualité et bien fermé de 600 m2, un emplacement pour potager avait été préparé à l'été 2006 et un autre pour un verger de quelques arbres (actuellement un prunier).
Le solaire est à developper.
Des travaux d'aménagement sont en cours.

Qui sont les Samoyèdes ?
Ce vocable désigne à la fois la tribu nomade sibérienne, éleveuse de rennes, et le chien qu'elle utilise pour la garde des camps et des troupeaux.
Ce chien a quelques différences avec ses cousins Husky de Sibérie, Malamute d'Alaska, Groenlandais. Cela tient certainement de sa très lointaine origine qui serait la Perse où il aurait partagé la vie d'une civilisation relativement sédentaire. Aujourd'hui, sur des photos de nomades d'Iran, on peut voir un chien blanc ayant une ressemblance frappante avec le Samoyède !
C'est un chien rustique, très adaptable, qui aime partager la vie des humains et des autres animaux. Toutefois, il s'épanouit mieux s'il bénéficie de longues promenades ou vit dans de grands espaces même s'il ne fait que surveiller son territoire.

Les projets du camp (la liste n'est pas exhaustive) :
- constituer une petite tribu Samoyède
- créer un mode de vie semi-nomade, lié aux besoins des animaux et aux rythmes de la nature, autour d'un terrain privé sédentaire, soit à temps complet avec habitat nomade, soit uniquement en journée, en week-end, par aide périodique (vacances)
- respecter la nature et la protéger autant que possible
- accueillir quelques animaux pour le plaisir, leurs utilités, leurs dispositions naturelles, leurs capacités ...
< chat (pour lutter contre l'invasion des rongeurs)
< poules (pour oeufs et contre les serpents)
< cailles (pour oeufs),
< chèvre cachemire, brebis corse (pour le désherbage naturel, la laine et la rusticité)
< lapins
< poissons, canards (bassins de rétention d'eau)
< chiens Samoyèdes (garde du camp et des animaux, laine, activités annexes)
< autres (à définir)
- produire une culture maraîchère, fruitière et autres
- développer des activités artisanales, récréatives et de découverte
- faire de l'éthologie (humaine et animale)
...

sujets fusionnés

On pourrait peut être déplacée dans le foum des chroniques des sams ? :banane:

Ca c'est une sacré histoire ce camp...

Christine tu voudrais nous raocnter des anecdotes ? des choses fortes que tu as vécu avec un/ou plusiuers de tes sams au cour sde cette expérience ?

Détaillée le mode de vie ? difficultés ? tes joies ?

Pouquoi as tu eu envie de monter le projet ?

Comment conrètement so'rganisait ta vie et celle des chiens ? Quelles satisfactions ?

Pourquoi des sams particulièrement et pas un autre nordique ? Qu'est ce qu'ils t'ont apporté ?

:merci:

Je suis très intéressée d'en savoir plus... et te parler d'autres expériences menées en Bretagne dans un camp ressemblant mais sans les chiens...
avec des maisons faites de terre à la main de l'homme... camp nomade/et ou définitif... Vie en autarcie... veillée champêtre etc...

Je suis pour le déplacement dans cette chronique

Bonsoir à tous,

Pour répondre à tes questions Roska, je commence par la dernière.

Pourquoi les "sams" ?
Tout d'abord parceque je fusionne avec leur caractère qui est différent de celui de ses cousins nordiques.
L'origine du Samoyède est différente, ses aptitudes ne sont pas les mêmes.
Le "sam" est surtout un chien adapté à la garde des camps et troupeaux en milieu froid. C'est à cette principale fonction qu'il a été utilisé par son peuple. Sa mémoire génétique est restée pratiquement intacte. J'ai pu le constater avec certains de mes "sams".
Ensuite, le but du camp est de vivre avec des animaux, pour l'entretien naturel, leur utilité spécifique, la laine... non pas qu'ils servent de pâture aux chiens !
De plus, si le camp est isolé, un troupeau de brebis vient paître et agneler dans les prés à l'automne et il y a un élevage de chevaux à ~400 m, donc les autres races de nordiques ne sont pas envisageables en semi-liberté.

Pourquoi j'ai eu envie de monter ce projet ?
Au départ, j'ai pris ce terrain pour que mes 6 Samoyèdes restants puissent finir leur vie dans un lieu frais, naturel, où ils pourraient courir, aboyer sans gêner les voisins, voire des animaux sauvages...
Mais mon rêve d'enfant a très vite refait surface. J'avais moins de 10 ans (c'est très loin mais l'image est encore forte), c'était en région parisienne où je suis née, avant la construction du périphérique. Nous vivions à l'emplacement de l'actuel Bercy 2 (pour ceux qui connaissent) et à l'endroit de l'actuel fourrière à voitures il y avait un bois où vivait un couple dans une petite cabane avec quelques animaux. Leur vie était très simple mais il semblait très heureux. C'était pour moi l'image du bonheur et elle est restée à jamais gravée dans ma mémoire.
Puis soudain, tout a été détruit pour la construction du "périph". J'ai vécu de nombreuses années avec "ça" devant les yeux à la place de ce petit coin de nature. Un cauchemar !!!

Aussi aujourd'hui, je veux créer un petit "home" simple et naturel pendant qu'il existe encore des endroits relativement préservés et à la hauteur de mes finances.
Bien sûr, il y a eu et il y aura toujours des difficultés comme dans toute vie et à n'importe quel endroit.
Pour celui qui n'est pas préparé, c'est le cas de très nombreux citadins, le froid peut être un ennemi, il est pourtant plus facile à gérer que l'humidité qui est beaucoup plus mauvaise et sournoise, ensuite les courtes journées de l'automne et de l'hiver donc de nombreuses heures dans l'obscurité mais pour moi ce n'est pas un problème, même si j'ai une petite installation solaire, une simple lampe frontale me suffit.
Pour se laver l'hiver, c'est plus compliqué, je fais chauffer de l'eau (par le soleil ou par le feu) que je mets dans des bouteilles mais je n'ai pas besoin d'une douche quotidienne, mais aussi quel bonheur de se laver à la rivière quand l'époque s'y prête.
Je crois que ce qui me manque le plus, c'est Internet...

Mes joies, elles sont tellement nombreuses !
La vie en plein air, le bonheur de manger ses légumes bio, poussés après tant de difficultés (alors que je venais juste de mettre en place mes plants de salades et semer mes graines de différents légumes, un violent orage de gros grêlons avait tout détruit, le lendemain j'avais dû tout refaire), les montagnes différentes selon leurs axes, les forêts, les animaux, les oiseaux que l'on peut observer de près, un papillon qui se pose sur la main (je dois avoir une photo quelque part) ce ciel tout étoilé que l'on ne voit qu'en montagne, les phases lunaires, le doux murmure de la rivière le soir (c'est vrai que j'aime la nature la nuit), les aboiements des chiens qui sont différents selon ce qu'ils ont vu ou entendu, les chutes de neige, ce silence, ce paysage qui semble endormi, cette sensation que quelque chose est différent qui fait qu'avant même d'ouvir ma porte, je sais qu'il a neigé...
J'ai vécu des moments de bonheur intense que je ne rencontrerais peut-être plus jamais : une pluie de paillettes de glace tombant d'un ciel bleu pâle dans une atmosphère de froid intense (-20°), la rivière gelée qui fumait, des stalactites de glace, des instants magiques d'une telle beauté !!!

Des anecdotes avec les chiens : j'avais mis deux chiens pour tester l'enclos nouvellement terminé, j'avais pas lésiné sur le matériel, un gros grillage bien lourd de 2 m reposant sur un muret, le tout bien fermé avec un portillon. Quelle n'est pas ma surprise de voir mes loups en ressortir sans aucune difficulté par un espace de - de 20 cm sous le portillon. Si je ne l'avais pas vu de mes propres yeux, je n'aurais pas pu y croire, de si gros chiens ! Je ne sais toujours pas comment ils ont réussi cet exploit !!!
Deux chiens étaient assignés à la garde du camp le soir, l'un remplissait sa fonction à merveille s'il ne lui prenait pas l'envie d'aller à la rivière.
Ce soir-là Loucky était sagement endormi devant ma tente. Au milieu de mon sommeil, j'entendis un chien aboyer au loin. J'ai fini par me réveiller, j'ai constaté que Loucky n'était plus là et que c'était lui que j'entendais mais il n'était plus du tout dans le périmètre visible autour du camp. Après l'avoir vainement appelé et sifflé, je m'étais résolu à sortir de la chaleur de mon lit pour affronter le froid à la recherche de mon chien. Je m'étais dirigée tant bien que mal dans l'obscurité vers ses aboiements et j'avais fini par apercevoir sa silhouette blanche dans un pré mais le rappel avait été très difficile. Le lendemain, j'étais retourné sur les lieux pour voir ce qui l'avait tant excité et j'avais retrouvé le cadavre d'un blaireau, pauvre bête, il avait dû mourir de peur car je n'avais trouvé aucune blessure, il était en parfait état physique.
Toujours avec Loucky, la course poursuite avec le loir qui avait installé ses quartiers sous la toiture.
Ce loir sortait tous les soirs et rentrait le matin. Un soir Loucky l'a repéré. Le loir voulait descendre mais le chien était toujours devant lui. Ils ont fini par se toucher du bout du museau, le loir avait fini par s'habituer à notre présence. Malheureusement Praline la chatte s'était mise à apprécier ce met (les loirs sont nombreux en été et en début d'automne), je ne retrouvais que les queues et les boyaux, et un jour le loir du cabanon n'est jamais rentré de sa virée nocturne !
Il y avait toujours des résidus de croquettes ou de miettes de pain sec, et j'avais fini par avoir des colonies d'oiseaux qui venaient manger les restes dans l'enclos, ils s'étaient passé le mot et venaient avec tous leurs copains. Les chiens les regardaient faire et ne leur faisaient rien...
J'ai vécu aussi des moments d'angoisses terribles, un exemple : Louvka avait été sauvé de justesse d'un pyomètre. Après le retrait des fils, je l'avais remise dans l'enclos avec les autres mais quelques jours plus tard sans que j'en comprenne la raison, brutalement tous les chiens lui étaient tomber dessus alors que j'arrivais, tous voulaient la tuer, un avait semble t-il réagi et voulu s'interposer, elle criait de peur et de douleur et j'avais bien cru que c'était trop tard. J'avais fait autant vite que possible pour ouvrir l'enclos et accéder au lieu du carnage qu'elle avait déjà le ventre plein de trous.
Je l'avais ressorti le temps que ça cicatrise et puis elle avait réintégré sa place et ils avaient ensuite repris leur vie comme auparavant.

Aujourd'hui, si presque tous les chiens sont partis vers d'autres cieux, je souhaite poursuivre le projet avec d'éventuels volontaires.
Ce camp est expérimental, je ne pense pas que l'on puisse vivre en autarcie complète, toute l'année sans aucun moyen financier, aussi plusieurs choix et types de vies sont possibles. Je détaillerai plus demain.

Visiteurs bienvenus ....

Le bonheur est dans le pré !!!


Louvie


Louvka


Louvie


Loulou


Loulou et Louvka

Je te remercie....
Tu as réalisé un vieux re^ve que je caresse depuis fort longtemps...

Ma tante, quant à elle a vécu pendant quelques mois un peu comme toi enbretagne..
Un camp s'est installé, les volontaires viennent et partent au gré de leurs envies...
Certains y vivent des années, d'autres quelques mois.

Ils se construisent une énorme maison en terre, de leur propre main.
Chaque visiteur/campeur est bien entendu aidé par les autres personnes déjà sur le camp
Le soir : veillée, feu...
La journée : étude de la nature, conte, musique...
Il y a bien assez à comprendre/étudier/regarder évoluer/contempler pour une journée...

ILs recherchent alors l'osmose complète avec la nature.
Tout est en autarcie : culture, agriculture, élevage s'il faut...

Certaines des maisons de terre sont très grandes et abritent des familles entières...
D'autres sont plus petites et acceuille des personnes seules ou en couple.

Je voulais te dire que moi cela m'interesserait....
Mais sur une période estivale...

POur voir déjà... peut être cet été, cela me plairait... vrament.

J'espère que j'aurais alors le droit si c'est faisable de ramener mes 3 femelles samoyèdes.

J'aime bcp bcp ce que tu écris, ce que tu dis, les photos... Cela m'interesse...

Superbes photos, ça a l'air sympa ce coin ! Ta tante n'a pas souhaité y rester plus longtemps ?
Intéressant aussi cet abri en forme d'igloo en terre !!! J'étais justement en train de penser cet après-midi à une possibilité de réaliser un abri en pierre et terre...

Bien sûr que tu peux venir, quand tu veux, et tes trois Samoyèdes sont les bienvenues, d'ici au printemps je ne devrais plus avoir que Loucky qui est castré et il est d'une extrême gentillesse.

La vie au camp des Samoyèdes

Dans leurs appartements chauffés, les citadins se font une idée bien romantique de la vie dans la nature : grands espaces naturels plus ou moins vierges, couchés de soleil rougeoyants, liberté retrouvée, animaux, nourriture naturelle, habitat simple et écologique...
Ce mode de vie attire de plus en plus de rêveries.

Mais qu'en est-il exactement ?
Il est vrai que la nature est belle et grandiose, les paysages sont enchanteurs, la vie en plein air loin du stress, du bruit et de la pollution des villes a son charme.
On assiste aux levés et couchés du soleil, les soirées au coin du feu sous la lune et les étoiles sont magiques, on vit aux rythmes de ces deux astres.
Vivre avec ses animaux domestiques, apercevoir et entendre les animaux sauvages est plaisant.
Manger ses légumes, les plantes, fruits et champignons que la nature nous offre est plus sain.
Oui, tout ça est vrai mais il y a aussi les jours de pluie, de brouillard, de froid, les longues nuits d'hiver, les violents orages qui peuvent en un instant détruire les semis et plantations, inonder, les vents tempétueux qui cassent et arrachent des arbres, détruisent les fragiles abris, les humains et les animaux peuvent être malades, blessés ou tués, ...

J'ai commencé une nouvelle existence avec mes 6 Samoyèdes, le 15 novembre 2003, suite à l'acquisition d'un terrain constitué de prés et bois avec un cabanon et une petite bâtisse, tous les deux sans aucun confort. Autant dire que ce n'est pas la meilleure période pour commencer une telle existence ! Je me suis éclairée aux bougies et chauffée avec un poële à bois. Les températures nocturnes à cette époque sont de l'ordre de -8 à -12°, heureusement que j'avais prévu de bonnes couettes en duvet !!
Première désillusion au petit matin : la pompe est gelée ! Seule solution : ouvrir le puits et remonter l'eau avec le sceau. Chaque jour, je devrais remplir des bidons et les maintenir à l'abri du gel.
Néanmoins, je suis ravie, ma nouvelle vie me satisfait pleinement et les chiens sont heureux.
L'hiver, on ne peut rien faire à l'extérieur, la terre ne dégèle que légèrement en surface grâce au généreux soleil qui fait remonter très brutalement les températures. On passe d'un -15° (voire -18 / -20°) à +15° en quelques heures.
J'allume mon petit barbecue pour préparer le repas ou réchauffer ce que j'ai fait cuire la veille sur le poële.
Pendant ce temps, je carde et file le sous-poil de mes chiens.
Je ramasse du bois, en coupe une bonne provision pour la soirée tout en constituant un tas pour les jours à venir (il faut prévoir le mauvais temps et une éventuelle maladie ou blessure).
Chaque jour, cela représente deux bonnes heures de travail. Le bois est ramassé toute l'année et laissé sécher au soleil.
Je restaure l'intérieur du cabanon, il y a tant à faire et les journées sont si courtes, le soleil se cache derrière la montagne dès 15 h, le froid revient très vite, le jour décline, à 17 heures il fait sombre et je dois rallumer le poële (la température intérieure n'est guère plus élevée qu'à l'extérieur), mes petits loups blancs réclament leur pitance.

A suivre...


A la fin d'un orage


Un arc-en-ciel




Inondation spectaculaire

comme cette vie me tenterais ... ... mais j ai un mari et lui alors pas du tout
s il a pas sa télé son journal et ses cigarettes il ne sait plus rien faire
qui sait si quand je serais a la retraite et avec moins de chiens je ne choisirais pas cette vie
tu as bien de la chance en quelque sortes ,c est vrai qu a ce bonheur il ne manque qu internet ,moi qui l ai découvert il y a 4ans j ai l impression de ne plus pouvoir m en passer mais c est comme tout on s habitue
je te souhaites bonne chance dans ton experience et je suivrais ce post avec interet
AMITIES de Corse (où il serait bon de faire ce genre de camps :yes: )

Bonjour 2apat,

C'est vrai que pour mon mari, ça n'avait jamais été son truc non plus, il faut dire qu'avant d'atterir au camp, je faisais des randos sur le Ventoux avec quelques fois des bivouacs dans la nature, ça faisait peur à mon entourage du coup j'avais acheté un téléphone portable avec carte nomade que j'ai toujours d'ailleurs mais je m'en sers pas, c'est pour le cas où !
C'est vrai que si je devais emmener qu'une chose de la vie citadine, je prendrais Internet mais lorsque je suis là-bas, je fais d'autres choses et le temps passe si vite...

Je pense quand même que pour la plupart des gens, cette vie est trop rudimentaire et trop rustique, aussi il faut l'associer à autre chose.

Je remets, ici, ce que j'avais mis sur ma présentation "Christine et le camp des Samoyèdes" :

Le sujet étant devenu fouillis et dispersé, je développe en gros le projet et ses extensions possibles.

Le camp des Samoyèdes est pour l'instant une petite structure expérimentale de vie sauvage.
Une ou deux personnes peuvent s'y implanter sur place (habitat nomade) ou avec un logement plus conventionnel dans les environs pour développer avec moi ce que j'ai déjà évoqué dans des posts antérieurs dont vous trouverez les liens sur ce forum et des photos.

C'est un camp de base et il faudrait nomader de jour pour faire paître et se dégourdir les chèvres et / ou brebis (seulement quelques têtes, pas un troupeau !) et leurs gardiens Samoyèdes ; trouver les plantes, fruits, champignons pour une partie de notre menu hebdomadaire.

Cette vie sous-entend pas ou peu de confort (on peut améliorer légèrement avec des travaux, un peu de matériel et du solaire), cet endroit est considéré comme non-habitable donc il faut avoir une adresse postale chez quelqu'un ou une boîte postale.

Il vaudrait mieux avoir des moyens financiers, même minimes (je ne pense pas qu'il soit possible de vivre en complète autarcie !), un travail qui laisse de grandes disponibilités ou trouver des petits boulots dans les environs.

Certaines personnes peuvent vouloir seulement donner un coup de mains périodique (week-end) ou épisodique (vacances).

D'autres souhaiteraient plus de confort et aussi une activité qui les fasse vivre !

Pour ceux-là, j'ai quelques idées :

- ouvrir un commerce de produits artisanaux d'ici et d'ailleurs (local, montagnard, indien, perse...) tee-shirt avec impressions décors indiens, loups, chiens nordiques,..., tous objets représentant ces mêmes décors et autres... + un petit coin salon de thé avec samovar

- créer une structure d'activités "chiens de traîneaux" (uniquement Samoyèdes) à la Colle St-Michel, par exemple, qui bénéficie d'un espace nordique + visites guidées + artisanat + éventuellement gîte spécialisé ou trouver un refuge à exploiter !

Avec l'une ou l'autre, les deux, le bénéfice s'il y avait pourrait être utilisé pour créer un refuge pour Samoyèdes en placements volontaires à durée déterminée ou non mais aussi pour les "abandonnés" et "vieux" heureusement peu nombreux pour l'instant !

Ces projets s'adressent aux passionné(e)s de Samoyèdes (humains et chiens), épris de nature et grands espaces, d'artisanat, qui recherchent une vie simple auprès d'animaux, à ceux qui voudraient changer de vie et / ou de région...

Toutes autres idées à étudier !!!

Pour toutes informations privées, téléphone, visites,... contactez en mp

Cela fait quelques semaines que Prince a rejoint le camp avec Loucky le survivant de ma petite meute.
Nous avons fait des séjours alternatifs entre le monde sauvage et civilisé.
Prince s'est facilement adapté à sa nouvelle vie. Il adore les trajets en voiture.
Son tempérament et ses aptitudes se développent : c'est un matinal qui demande à sortir à l'aurore et un pisteur qui trotte la truffe au sol. Il mange et dort peu, il est curieux et avide de voir des humains et des chiens. Au vu de son penchant pour le linge, je monte la garde et surveille très attentivement le séchage !
Il est très intrigué par les chevaux à la différence de Loucky qui n'aime pas passer près d'eux.
Ce pauvre chien se traîne une otite à chaque oreille depuis un bon moment puisque lorsque je l'avais lavé à sa sortie du refuge, je lui avais trouvé l'intérieur des oreilles très sales, je n'avais pas pu les nettoyer complètement et en plus il n'aimait pas ça mais bon les chiens en général n'aiment pas trop qu'on leur tripote les oreilles.
Lors de son rappel de vaccin, j'en ai parlé au vétérinaire qui a regardé en profondeur et m'a dit qu'il avait une super otite à chaque oreille. Il devait avoir mal ce pauvre Prince !
Le véto qui lui a fait son vaccin le jour de sa sortie aurait pu lui faire un bilan complet tout de même !!!
Il a un traitement antibiotique et fongique de 12 jours, cela devrait donc aller mieux très rapidement...

Voici quelques photos :


Prince et Loucky


Prince


Prince


Loucky


Prince


Prince


Loucky


Loucky

QUelle chance ils ont de connaitre la vraie vie de samoyèdes....

Ils sont magnifiques

Une préférence pou rnotre petit prince que j'ai toujours aussi hâte de rencontrer...

beaucoup d'otite proviennent de l'exces de cerumen dans les poils qui sont dans le conduit de l'oreilles. ca arrive frequemment aux chiens a poils longs et oreilles tombantes et largement pourvu de poils . le husky est moins sujet a ca car il a moins de grosses fourrures et des poils mioins long.
il faut habituer les chiens a ce que lon tripotte les oreilles en general ils aiment bien et ensuite arracher tout les poils qui sont situés dans le conduit auditif . avgec les doigt ca suffit . ne pas tirer comme un boeuf mais les enlevé doucement ils sarrache ters bien et sans causer de douleur a lanimal. c dans ces poils mort que se coagule le cerument et au bouit ca cree de linfection
ensuite on peut terminer le nettoyage de loreille en passant avec un coton comme un grand coton tige avec un lait creme adapté .
le faire regulierment ca empeche les otites du au cerumen qui ne sagglutine plus .
ou alors emmener votre chien chez un toiletteur (pas besoin de veto les toiletteur savent tres bien le faire et aussi la coupple des ongles au passage ( le toiletteur sait le faire )

En fait il n'y a pas de poils dans ses oreilles mais c'est plein de débris noirs, ce sont des otites infectieuses très profondes, c'était certainement très ancien. Ce chien vivait dans des conditions déplorables bien avant d'arriver dans le refuge.
Le traitement devrait en venir à bout sinon je le ramènerais chez le véto.

evidement si lotite est purulente et douloureuse (en gebneral le chien se secoue la tete tout le temps) la il faut aller chez le veto qui doit prescrire un traitement medical lui seul le peut .
mais prevenir par le netoyage regulier ( une a deux fois par an ) evite que lottite empire
mais le veto oui absolument si y a soins a prodiguer a l'animal

le debris noirs sont un melange de cerumen ancien et linfection fait couler de l oreilles qui se melange au cerumen et reinfecte et ainsi de suite . si votre chien se secoue la tete souvent je vous conseille daller chez le veto car c tres douloureux pour lui

C'est le véto qui m'a dit qu'il avait des otites, il lui a prescrit le traitement en cours pour 12 jours, on en est au 5 e jour, il y a un premier nettoyage du conduit auditif avec le produit Otoclean à faire le 8 e jour et un autre le 16 e jour...
Merci pour tes conseils.

as-tu des samoyedes a adopter en ce moment ?

Vous pouvez rejoindre Christine et le Camp des Samoyèdes sur Facebook
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Non Lavegetarienne33, je n'ai pas actuellement de "sam" à adopter...

Bonjour , je découvre avec émerveillement votre splendide région , avoir la chance de se soustraire aux tumultes des villes et pouvoir offrir de la liberté à nos compagnons , quelle merveille . C'est également ce que je recherche , le calme et la tranquillité . Mais pour réaliser ce rêve , je constate que c'est une entreprise qui n'est pas simple mais j'ai bon espoir , je souhaite obtenir des renseignements pour m'aider . Cordialement .