présentation

Bonjour,

Voila, mon pseudo est lounababou, j'ai 19 ans et j'ai été l'heureuse propriétaire d'une louve croisée husky étant petite.
Je vais vous "conter" son histoire qui est le reflet de la mienne et ainsi l'amour que je porte aux Nordiques.

Mes parents ont déménagés de Paris pour habiter la campagne à mes 3 ans. Nous avions un grand jardin (qu'ils possèdent toujours) et une petite maison en travaux. Mon père grand ami des chats voulais peupler la maison car avoir un chat ne lui était pas suffisant. C'est ainsi qu'après un court débat, ma mère et mon père ont convenus de prendre un chien. Ils ont ainsi parcouru les petites annonces et le bouche-à-oreille a fonctionné lorsque mes parents m'ont amenés auprès de personnes qui cédaient le chien de leur neveu qui avait 6 mois pour cause de maltraitance. Ils avaient récupéré la chienne mal en point. Elle vivait dans une petite cour derrière une boulangerie, attachée à une chaine le temps de son adoption.
Mes parents sont allés à la rencontre de cette boule de poils aussi haute que moi ( j'étais petite et encore maintenant). Apres une première approche, mon père m'appelle auprès de lui et teste la réaction du chien en ma présence car son passé était douloureux. Apres une grooooooosse léchouille au visage je l'ai adoptée ce qui a décidé mes parents à ramener cette boule de poils ravies de sortir. Arrivés à la maison, nous la laissons prendre ses repères dans le jardin, elle était tellement heureuse d'avoir un contact avec la pelouse qu'elle s'est roulée dedans pendant 30 min. Apres cela , je l'ai amenée à ses gamelles dans la cuisine et lui ai fait le tour du propriétaire, ce qui se résumait à ma chambre, le salon, la salle de bain, les toilettes (j'avais l'espoir qu'elle y aille !) et la cuisine. Après quelques dommages collatéraux à cause de son passé, qui se résument à détester le rouge, nous nous habituons à son prénom, Louna.

Elle a biensur mangé mes belles chaussures vernies rouges, sa gamelle en plastique rouge et avait une peur effroyable à la vue du balai. Conclusion, nous n'avons jamais acheté un balai à manche rouge !

La vie à la maison était parfaite entre la chienne qui dormait sur le canapé puis sur le lit de mes parents quand la maison fut agrandie avec un chat nommé Babou entre ses pattes.

Jusqu'au jour où notre chat déclare une tumeur à l'épaule gauche. En une semaine, la tumeur est passée de simple bouton à recouvrir la patte entière. Après une douloureuse consertation, nous amenons mon chat pour qu'il dorme en paix et sans souffrances.

Louna n'a pas supporté voir 10 ans de sa vie en communauté partir. Elle a commencé à dépérir à vue d'œil. En moins de 2 mois, nous avions un nouveau chat, Voyou qui est venu égayer cette louve au cœur meurtri. Un instinct maternel insoupçonné a fait surface et elle a vécu pour lui. Pour cause de problèmes personnels, mon chat a pris peur, s'est sauvé hors des limites de son territoire (le jardin car il ne voulais pas quitter ma chienne du regard) et a été écrasé le jour de ses 1 ans. (Pour information, je remercie la personne qui l'a percuté d'avoir tenté un retour express chez le véto à 30 min de voiture. Cette personne s'est fait flashée car elle a tenté de sauver mon chat. MERCI encore).

Encore un coup dur et elle repart en dépression, ne s'alimente plus et passe de 37 à 30 kg en 1 mois. Nous allons rechercher un chat, Nougat. Elle le reprend sous son aile et revit.

Mais après avoir éduqué un chat non sevré, Louna dépérit en 3 jours et s'isole. Je la rejoint tous les jours, lui donne à manger croquette par croquette, la fait boire goutte par goutte. Je la porte dans la cuisine (son refuge lors dès orages) et entreprend de la faire marcher. Je l'aide, elle fait quelques pas et se fracasse la machoire sur le carrelage. J'en pleure, je connais le regard que mes parents me lancent. Ils m'interdisent de les accompagner chez le véto. Je lui dis une dernière fois au revoir, laisse mon père la proter jusqu'à la voiture...

Je ne regrette une chose et j'en veux enormement à mon père, je lui avait demandé de recuperer son collier et lui retirer avant qu'elle ne s'endorme pour lui donner la liberté qu'elle n'a jamais eu . Il ne l'a pas fait...

bref', deux mois après, une mini boule de poils rejoignait la meute car Nougat se laiisait mourir et moi aussi . Encore aujourd'hui le deuil est difficile. Je tiens à préciser que Babou, le premier chat est decédé l'année de ses 10 ans et Louna, l'année de ses 13 ans.

Merci à vous et comprenez donc maintenant pourquoi je ne peux laisser un animal souffrir quelqu'il soit.

lounababou

et pour cette très belle histoire

Une histoire en même temps très belle mais dramatique.

Peut être l'adoption d'une autre chienne nordique estompera la douleur ?

Bon courage et à très vite !

 Je vous remercie ! Et j'attend d'avoir une belle maison avec jardin pour accueillir d'autres nordiques et un dogue du Tibet (oui j'aime les gros chiens)