Merci à tous de votre accueil, je n'en attendais pas moins de la part des amoureux des nordiques :mains:
Alors tout d'abord merci pour la bannière, c'est quelqu'un qui me l'a fait, et j'ai voulu représenter du mieux cette race.. la finlande en fond, un ours et Barth.
Alors comment faire pour vous présenter Barth... il y a tellement de choses à dire
Bon je commence par le début.
Mon ami avait découvert la race depuis quelques années via le net, et moi comme ça je regardais les annonces de portée sur le site de la SCC, et oh miracle!!! un jour je tombe sur cette annonce... il restait une femelle et un mâle et mon ami voulait une femelle, je n'étais pas trop d'accord moi je voulais un zigoto... m'enfin
Donc nous voici partis chez l'éleveuse, et là!!! on voit Barth, avec ses grosses pattounes et son air malin... coup de coeur pour la grosse boule bicolore
On apprend que sa grand mère fesait partie de l'équipe de l'ONCFS pour le suivi des ours dans les pyrénnées, que l'éleveuse a "obtenu" en l'échangant contre un jack russel.
cette chienne est le pygmalion de son élevage de carélien.
Enfin, voilà, nous fesons 600 kms pour rentrer à la maison avec un nounours tout mignon mais déjà bien actif et super bien dans sa peau pleine de poils
1 ou 2 pipi les premiers jours et après plus rien... les chiens d'ours de carélie sont des chiens très propres et il ne feront jamais de saletés dans leur demeure.
Après 3 ans passés avec Barth, nous sommes plus qu'heureux d'avoir choisi cette race et d'en être tombés amoureux.
Bien sûr comme tout nordiques, il a un très très très fort caractère, mais nous avon établi avec lui une hiérarchie parfaite, il sait très bien ce qu'il peut ou ne peut pas faire.
C'est une race assez difficile à éduquer car étant petit il nous a testé plusieurs fois et je peux vous dire que si on le prend bien en main, c'est un chien qui approche la perfection (si, si j'vous jure
)
Le seul soucis qu'on a avec lui, c'est que depuis qu'il a 1 an 1/2, il est super dominant avec les autres mâles, j'arrive à le calmer certains moments mais si celui d'en face ne se soumet pas... aïe ça va faire mal... surtout que les nordiques savent très bien où mordre pour blesser ou tuer un adversaire.
A part ce "petit" souci, Barth est extra, il est super intelligent, comprend très vite les choses et apprend très rapidement, je commence le clicker avec lui pour certaines petites choses, ben il est tellement rapide à comprendre que je fais des pauses parceque j'arrive plus à suivre
Avec les humains il est super aimant, si un inconnu rentre à la maison c'est festival de léchouilles et de cabrioles, et quand on le caresse pour lui dire bonjour, il se calme mais reste un vrai pot de colle
tout les chiens d'ours de carélie que j'ai vu juqu'à présent sont comme ça, c'est apparement une caractéristique de la race.
2ème soucis : le rappel c'est mission impossible dans 70% des cas... c'est pas faute de lui avoir inculqué mais l'instinct de chasse est trop développé chez cette race, mais même si il se barre pendant 4h, il reviendra toujours au point de départ (ça nous est arrivé une fois). Par contre à la chasse rien à voir, il écoute mieux qu'en promenade est sait s'arrêter lorsqu'on l'appelle si il part sur un chevreuil par exemple.
Au niveau du physique, Barth est un grand sujet pour la race mais pas hors standard, il fait 60 cms pour 30 kgs, il est confirmé car le juge nous a dit qu'on ne pouvait pas ne pas faire reproduire un tel chien... ça fait plaisir quand même
et puis il n'a pas fini de changer au niveau physique, il n'a que 3 ans c'est encore un bébé.
Alors quand on lit tout ça on se dit que c'est un super chien... mais ATTENTION!!! si Barth est comme ça aujourd'hui c'est que nous savions comment nous comporter avec lui, cette race n'est pas une race facile au contraire, si on ne fait pas attention il peut devenir infernale.
Beaucoup de sorties, de randonnées, de jeux, de complicité, une main de fer dans un gant de velour, voilà le secret pour un ours bien équilibré... et puis la chasse... c'est un chien qui chasse d'une façon très particulière, bien différentes des autres chiens de chasse, et c'est un individuel.
La technique du chien d'ours de carélie est le ferme circulaire, il n'aboie que lorsqu'il est au ferme et reviens chercher son maître tout en fesant les aller retour. Je suis d'accord avec le principe des Finlandais que cette race doit rester dans la chasse et non devenir un chien de compagnie, bien qu'il remplisse les deux parfaitement silmutanément. Barth est un très bon chien de compagnie du moment qu'il puisse se dépenser et sortir un max.
Que dire de plus à part que la conclusion serait qu'un chien d'ours de carélie on apprend à vivre avec, et on s'adapte à son tempérament si particulier, on cré une grande complicité, on répond à ces besoins... et c'est le meilleurs des compagnons qui puisse exister.
Si ça vous interesse d'en savoir un peu plus sur cette race, voici un article exclusif écrit par mon ami :
"Histoire du chien d'ours de Carélie"Les origines du chien d’ours de Carélie sont anciennes et on attribue l’introduction de la race dans la région aux « Komi » (ou « Zyrians »), peuples de la sphère culturelle et linguistique « finno-ougrienne » qui vers la fin du premier millénaire auraient constitué à partir du nord ouest de l’Oural des groupes de chasseurs nomades se déplaçant dans une grande partie du cercle polaire arctique.
Le chien d’ours de Carélie est totalement représentatif de ses origines : courageux, vif, tenace et même têtu par moment, il exige beaucoup de patience et de rigueur pour pouvoir exploiter pleinement ses nombreuses qualités naturelles, mais c’est avant tout un chien généreux et un infatigable compagnon qu’aucune journée de chasse aussi longue soit elle ne parvient à rassasier.
L’apparition de ce chien en tant que race canine à part entière date de 1936 lors de la première exposition organisée par le « Suomen Kenelliitto » (Kennel Club de Finlande) à Soratvala (actuelle Carélie russe) et doit beaucoup à Olof Berg, un cynophile passionné qui n’a pas ménagé ses efforts pour conserver et développer les caractéristiques spécifiques du spitz carélien. Le nom de la race (« Karjalankarhukoira ») est fixé à cette même époque et constitue un hommage à l’atavisme naturel de ce chien en ce qui concerne ses capacités à faire face aux ours, tant lors d’actions de chasse qu’à l’occasion d’activités de la vie courante.
Malgré de nombreuses caractéristiques communes partagées avec d’autres races de spitz (notamment avec celles plus orientales comme les « aboyeurs » sibériens, tel le Laïka) le chien d’ours de Carélie est avant tout un partenaire de chasse et non un chien polyvalent, aussi bien à l’aise devant un traîneau que parmi un troupeau de rennes. Après le conflit russo-finlandais de 1939, qui a profondément marqué la Carélie et la région du lac Ladoga, il a néanmoins fallu avoir recours à des souches d’origines russes plutôt que finlandaises pour pérenniser la race (respectivement 1/3 et 2/3). Le standard défini en 1943 par le professeur Antti Tanttu est accepté par le Kennel Club de Finlande en 1945 et un livre des origines est ouvert l’année suivante. A la fin des années 90, le nombre d’inscriptions annuelles en Finlande avoisine les 800 sujets en moyenne. La race est évidemment très appréciée dans les autres pays scandinaves (en particulier en Suède) dans le cadre de la chasse de l’élan, cependant on la retrouve progressivement aussi en Pologne, en Allemagne et plus récemment en France …
La sélection est prioritairement axée sur les aptitudes à la chasse du grand gibier, les épreuves de travail ne sont organisées qu’en Scandinavie. Ses capacités sensorielles sont particulièrement bien développées (son odorat est fin et précis et ce, au vent comme au sol), son sens de l’orientation et sa mémoire sont étonnantes tandis que sa volonté au travail et sa fidélité n’ont d’égal que son courage et son ardeur.
Enfin, sa vivacité et son énergie ainsi que son large répertoire vocal sont des caractéristiques très appréciables pour la chasse du grand gibier. Aboyant uniquement au ferme (et non sur voie) il sait indiquer, lorsqu’il est créancé avec un minimum de savoir-faire, la nature et même le nombre du gibier qu’il poursuit. Canaliser tant d’énergie et de fougue est en réalité le seul obstacle de cette race : c’est un chien à l’instinct de chasseur surdéveloppé, constamment en éveil et qui sait déployer autant d’adresse et de ruse pour s’accaparer un petit rongeur ou un batracien, que pour tenir au ferme un ours ou un élan.
Indépendant et même parfois individualiste, il peut se montrer très cabochard et entêté selon son humeur du moment. Chien d’extérieur avant tout, il recherche pourtant la présence de l’homme, et ce dernier, pour pouvoir exploiter pleinement ses formidables qualités devra alors savoir tisser des liens très forts pour déboucher sur une complicité totale. A cette condition uniquement il sera possible d’apprendre à interpréter son comportement, ses attitudes et ses réactions afin d’obtenir un niveau de travail optimal.
Droits d'auteurs : A.BOMBENGER
Et enfin voici Barth :
A 3 mois
A 5 mois
Aujourd'hui
Voilà... si vous avez des questions je suis toute ouïe