Saskia et Jiro, suite

Dans un genre de course plus classique, au col de Soladier, voici quelques images de bonheur faites
au-dessus de Montreux, avec une neige de printemps:












le ciel voilé n'annonce hélas pas de nouvelle neige pour ces prochains jours...

La course de traîneaux à chiens aux Mosses du week-end 14.-15.3.2015



Pour une partie de la visite du site, Saskia et Jiro m'ont accompagné
lorsqu'ils ne risquaient pas de déranger des attelages en course,
ce qui leur a permis de faire quelques rencontres sympas:










ils ont joué avec ces deux soeurs:


et n'ont pas réveillé les chiens au repos:






ce chiot de trois mois et demi est déjà habitué à l'ambiance:




un petit tour vers Tendres Pattes, qui profite de l'occasion
pour faire découvrir les chiens et le mushing à des enfants:






j'aurais aimé voir courir cet attelage de Dalmatiens:



dimanche, c'est la deuxième manche, sur le même parcours:


les Dalmatiens ne se sont malheureusement pas présentés;
il y a avait des magnifiques Samoyèdes:

 
Saskia et Jiro ont à nouveau profité de rencontrer d'autres chiens polaires,
comme ces deux chiots:


et ont occupé des places vacantes laissées par un attelage en course:


hier, nous avons assisté au départ de l'attelage mixte de 6 Huskies renforcés par deux Groenlandais à l'arrière:


aujourd'hui, les voici, revenus de leur course:




bien sûr, mes petits loups eu droit à leur promenade:




la manifestation s'est terminée par l'arrivée des deux Samoyèdes:


la vidéo suivante montre quelques moments forts de ce week-end:

Printemps précoce!

Aux Paccots, les pistes viennent de fermer et nous avons toute la neige pour nous:


lors de la montée, Jiro imite Saskia, mais pour se rafraîchir:


la rencontre de la journée:












puis nous retrouvons la solitude:


la piste est déserte, pas même un lugeur, alors qu'entre 11h et 12h,
la neige est idéale, avec 1 à 2 cm de ramolli sur un fond dur, qui glisse bien:


avec le yooner, il est facile d'adapter la vitesse à celle des chiens,
qui n'ont pas besoin de tirer, car c'est important de ne pas les faire tracter
par une telle chaleur:

Nous allons tous les jours dans des endroits différents:








il faut descendre les pentes exposées au sud vers 10 heures:


et l'enneigement devient précaire en plein soleil:


toujours grâce au yooner:


Saskia et Jiro peuvent courir chaque jour, sans trop forcer:










cette chapelle qui sonne les heures:


a une histoire mouvementée: elle avait été initialement construite
au fond du grand parc dans une zone humide, près d'un étang,
lorsque j'avais Nykyt et Saskia:


pour ne plus déranger les grenouilles et aussi pour être à l'abri des vandales
et des touristes qui y jetaient leurs déchets, elle a dû être déplacée ici:


en quelques années, victime de malédiction selon certaines personnes,
elle a changé de couleur plutôt à cause des intempéries et de la lumière du soleil...

Ce matin, pourtant sans nuage, la neige a ramolli moins vite grâce à l'éclipse:


qui a réduit de plus de 50% la puissance solaire (jusqu'à 70% à Lyon) en fin de matinée:


la piste dans la forêt était sombre, aussi à cause de la vieille neige sale:


nous sommes montés pour la dernière fois de cette saison au restaurant du Vuipay:


et comme il faisait moins chaud que ces derniers jours, j'ai dégusté ma dernière fondue au fromage;
après le repas, ce sont les nuages qui ont pris le relai, en coupant encore davantage l'ensoleillement:


demain, la conséquence de cet évènement exceptionnel, puisqu'il s'est produit en même temps
que l'équinoxe de printemps, sera la plus grande marée du siècle...

Retour dans la région des Mosses avec 5cm de neige fraîche sur une piste de fond fermée:


j'adore ce paysage à côté de la piste:




on devine la piste et il faut la suivre pour ne pas trop enfoncer:


le brouillard se dissipe; tout d'un coup, mes petits loups me tirent plus fort:


ouaaah, super, des copains arrivent et c'est la joie:








Saskia et Jiro font demi-tour pour suivre l'attelage:


et le regardent disparaître plus loin après avoir refait une petite boucle
pour profiter de leur motivation:


en ski-joering, ils tirent bien plus fort lorsque nous suivons un attelage...

Aujourd'hui, juste une saupoudrée suffisante pour recouvrir la vieille neige sale...
Nous profitons alors des pistes de ski du Brassus, fermées, dans la Vallée de Joux:








lors de la descente, mes petits loups m'ont aidé lors des replats:




la plus belle partie de la descente:

Aujourd'hui, Saskia et Jiro ont couru sur la piste de montée d'un ski-lift!

Le paysage à la fin de la montée avec la plaine et le Jura au fond:


ici, la piste du Pralet aux Paccots est fermée depuis une semaine;
il y a un centimètre de neige fraîche de plus que hier dans le Jura,
heureusement, car cette descente est plus raide; pas de harnais de trait,
il faut freiner et surtout éviter de sortir de la piste:


la partie la plus agréable de la descente:




il fait trop chaud au soleil:


la course est finie, après une heure de montée et quelques minutes de descente:

Profitant du temps trop chaud et pluvieux pour pouvoir jouir de la neige,
j'ai réalisé enfin le montage des meilleurs moments de descente en yooner avec Saskia et Jiro,
en y insérant les plus belles photos prises sur les lieux:


Filmer deux chiens en pleine course, de tout près et pas seulement de dos,
dans les paysages parmi les plus beaux des Alpes, a toujours été mon rêve,
et je suis heureux de l'avoir réalisé avec mes deux rescapés des refuges SPA,
avant que Saskia soit trop âgée pour la course rapide.

Jiro attelé au traîneau!

Pour commencer ce week-end prolongé, nous avons profité d'une bonne tombée de neige:


nous suivons les traces de l'attelage formé de deux Huskies et d'un Border:
























le massif des Vanils culmine à 2389m d'altitude:


le soleil transforme rapidement la neige:


Saskia et Jiro jouent avec les chiens de l'attelage:




pour la descente, Jiro est attelé à la place du Border,
capable d'accompagner l'attelage sans être attaché:




avec mes skis de fond, la descente est plus facile avec seulement Saskia:




au fond de la vallée, c'est la verdure printanière:

La neige manquait à Noël, elle est venue pour Pâques:


mais il y a exactement 2 ans, à un jour près puisque
c'était le 3 avril 2013:


il manque donc un bon mètre, tout ce qui aurait dû tomber avant le 17 janvier 2015!
par rapport aux autres années on est 70 à 80 cm en-dessous de la moyenne...

ici, le ruisseau a creusé son lit dans la couche de vieille neige,
lors des 2 jours de grosses pluies de la semaine passée:


nous sommes vers 1200m d'altitude, c'est déjà bien qu'il en est retombé à cette altitude:

Eh oui, le beau temps est déjà de retour, avec un blizzard d'hiver:






sur cette pente avalancheuse, la neige est encore bien stable,
avant que le soleil la réchauffe:




bien à l'abri du vent, nous faisons une bonne pause:


et je suis le premier à apercevoir un chamois:


les petits loups en voient d'autres, avant moi:




mais une puissante rafale détourne leur attention:






voilà le dernier à passer:


la poursuite continue en vain:




mais je décide d'arrêter la montée, à cause du risque d'avalanche,
et en enfonçant jusqu'aux genoux, cela devient la galère:


l'objectif de la course est d'ailleurs largement atteint, nous avons même dépassé
le col de Tompey, que l'on voit sur ce plan:


et pour situer l'endroit:



les images de la descente seront dans la suite de ce reportage...

La vue sur Aigle et la vallée du Rhône:


Saskia et Jiro aimeraient redescendre du même côté,
maintenant qu'ils ont leur but en tête, revoir des chamois:


mais pas question de les satisfaire, ce serait trop dangereux,
de plus l'enneigement sur le pierrier et les champs du bas de la pente
est insuffisant, sans la couche de fond!

voilà le désert blanc pour eux, mais une descente que tout skieur de poudreuse apprécierait:


une forte bourrasque arrache la neige des sapins
et nous entendons le sifflement du vent dans les rochers:






Saskia a de la chance, les rafales ne viendront pas trop la déranger:


cette fois, c'est elle qui tire Jiro, chacun son tour:




la descente aura été bien plus facile que la montée, grâce à l'excellente neige
sur le fond bien dur tapissant les pentes les moins exposées au soleil et au vent d'ouest:


l'accès à l'alpage de Tompey a déjà été dégagé, puis recouvert d'une trentaine de cm:




nous venons de la grande pente tout au fond:


arrivés aux Agites, la vue sur le Léman se précise:




on devine la ville de Lausanne au loin:


la neige est bonne ici, il faut en profiter, en même temps que de la vue:


Vevey est à 6km à vol d'oiseau:


la vue réciproque de l'endroit où nous sommes, depuis Vevey, 3 heures plus tard:


c'est à l'ombre que les petits loups décident de s'arrêter:


au soleil, ils ont l'air bien fatigués:


pour retrouver la voiture à Luan, il faut traverser un long tunnel,
puis des névés en dévers qui peuvent être dangereux lorsqu'ils recouvrent la glissière:

cette fois, le manque de neige nous épargne ce risque de glissade!

le dernier point de vue de la course, avec l'embouchure du Rhône:

Jiro est un bon Chien de traîneau:


alors que Saskia suit les traces de l'attelage:


sans oublier de jouir de la bonne neige:




l'attelage revient d'une belle boucle:




et tous les Chiens se retrouvent:

Bovonne, La Motte





après une longue montée à l'ombre, le soleil est intense:




nous arrivons à l'alpage de Bovonne:


puis les traces du week-end permettent de ne pas enfoncer dans la neige croûtée:




derrière Jiro, les Tours d'Aï (et le Chamossaire à droite):


que nous avons vues de l'autre côté il y a un mois:


le sommet des Diablerets, 3210m, est le plus haut de la région:


la neige de rêve, dont il faut profiter:










la vue sur Gryon, la Barboleuse, Villars et le Léman au loin:




les Dents du Midi, de profil:


les rochers givrés et bien plâtrés du Grand Muveran (3051m)
donnent à cette montagne d'altitude modeste une allure impressionnante:


comme pour toute la chaîne:


nous redescendons avant que la neige enfonce:


et que le paysage devienne brumeux:












un dernier regard sur cet alpage de Bovonne:


et nous perdons de l'altitude:


vus de Gryon, le Grand Muveran, et le petit évidemment,
ont fière allure:

Les courses de ski-joering parmi les plus belles avec Saskia et Jiro,
effectuées au cours des années 2013 et 2014,
sont présentées dès maintenant dans la vidéo:

Le Pic Chaussy (alt. 2351m)

Parti pour le lac Lioson (1850m), j'ai revu à la hausse mon ambition
en voyant sur place que la neige portait et que mes Huskies
avaient besoin d'une grande course de neige:


le yooner ainsi planté dans la neige pas trop dure remplace le piolet
et permet de creuser une prise pour un pied:


un groupe de skieurs en peaux de phoque grimpe cette pente
sans déraper grâce aux couteaux, crochets métalliques placés sous les fixations:




après une première montée bien raide, nous arrivons à un alpage:


et voici le sommet que nous atteindrons sans l'avoir programmé:


nous montons cette pente de plus en plus raide en pensant la quitter
par un chemin caché entre les rochers, à gauche, pour redescendre sur le lac Lioson:


c'est d'ailleurs ce que va faire le skieur devant nous: 


mais je ne résiste pas à l'envie de grimper ce couloir,
qui se fait normalement à l'aide de deux piolets;
pour moi, le bâton réglable raccourci au maximum dans la main gauche
et le yooner en position verticale planté sur ses dispositifs de freinage
remplacent avantageusement les piolets qui se planteraient trop profondément dans cette neige:


mes Huskies, qui ont déjà montré leur talent d'alpinistes, voudraient monter plus vite
et cherchent une position confortable pendant que je me fais un relais pour la photo:


ils n'ont en tout cas pas le vertige:




arrivés en haut de ce couloir:




d'autres pentes raides nous attendent:








le plus dur est fait, nous basculons de l'autre côté de la pente:


la vue plongeante sur le col des Mosses, 900m plus bas:


et les derniers mètres:


nous sommes arrivés:


c'est une première pour mes petits loups:


et il reste à grimper sur ce dôme de neige:






c'est l'heure de la descente, hélas trop tardive:


depuis là, c'est la grande pente qui se présente devant Saskia et Jiro
qu'il faudra descendre en yooner:


le résultat d'une chute dans la neige trop molle et incontrôlable est
une glissade de 20m et le devoir de récupérer l'engin, en tirant les 40kg
des chiens, qui ne comprenaient pas pourquoi il fallait remonter cette pente:


la trace montre l'étroitesse du patin, pas adapté à de la neige qui enfonce:




nous arrivons au lac Lioson, qui est dans cet état au mois de mai habituellement:


la vidéo de cette descente montrera que Saskia et Jiro n'ont pu galoper qu'à la fin de cette course,
sur l'ancienne piste des plongeurs sous le lac Lioson...

La vidéo de cette descente laborieuse en yooner est prête:


Le 20 avril 2014, donc il y a une année exactement,
pour la fête de Pâques plus tardive, nous étions descendus
immédiatement après le petit col en raison des avalanches
qui avaient dévasté toutes les pentes nord:
http://chiens-de-traineau.forumactif.com/t3137p900-saskia-et-jiro-partie-1

il était tombé beaucoup plus de neige en altitude que cette année
et le retour du froid l'avait conservée jusqu'au milieu du mois de mai:
http://chiens-de-traineau.forumactif.com/t3137p945-saskia-et-jiro-partie-1

5 cm de neige fraîche à 1450m d'altitude et 10 cm à 1800m:


















après 3 heures de pur bonheur la neige peut fondre:

Lac de Salanfe







La matinée hivernale d'hier dans les Préalpes n'a pas été aussi neigeuse en Valais,
à 1500m d'altitude, pas même une saupoudrée, il a seulement gelé pendant la nuit 
et les rochers exposés au sud sont restés secs, ce qui n'a pas dû déplaire aux bouquetins:








montés par le sentier jusqu'ici, nous rejoignons la "route" qui mène au barrage:




pour que les petits loups puissent boire, je vais vers le ruisseau,
décoré par un buisson recouvert d'une fine couche de glace:


nous éviterons de passer sur le barrage:




redescendus de l'autre côté, en profitant du fait qu'il est presque vide:


nous jouissons d'une vaste surface de neige légèrement ramollie:


les Dents du Midi perdent peu à peu leur écharpe nuageuse formée sur place par le vent du Sud-Ouest:


elles forment un véritable dentier et devraient porter ce nom,
qui serait adapté à leur allure plutôt qu'à leur position relative...
en France, il y a bien le Râteau dans le massif de la Meije!
dans les Pyrénées, les Pics du Midi de Bigorre et d'Ossau sont également au Sud des régions éponymes;
vu du Nord, le Dentier est logiquement sous le soleil à midi: 

comme depuis Montreux et toute la région dite Riviera vaudoise...

avec Saskia et Jiro, nous avons contemplé cette montagne depuis bien des endroits,
depuis le Nord, à 400m d'altitude, vers Monthey:

et de plus près, les Doigts cachent presque la Haute Cime, à droite:


depuis le sommet du Breithorn, à 4164m d'altitude, loin à l'Est du Dentier,
soit tout à gauche de l'image suivante, également à gauche du Cervin:


depuis les hauts de Verbier, aussi à l'Est:


moins souvent depuis l'Ouest, comme dans la région des Crosets:




à suivre...

Nous continuons ce tour du lac de Salanfe:


Saskia et Jiro ont appris à craindre les crevasses, même sans danger:


lorsque le niveau du lac baisse en plein hiver, la glace se fissure
autour de chaque rocher ou le long des changements de pente:


devant la Tour Sallière:


une phase de jeu devant le Dentier:


nous voici loin du barrage:


la Haute Cime nous domine de plus de 1300m:


au sud, c'est le Luisin:


le seul petit glacier visible depuis ici va bientôt disparaître:


c'est le moment de rentrer avant que la neige enfonce:










voilà ces fractures de glace lors du recul de l'eau sous la surface gelée:


nous remontons à la hauteur du barrage:






la chaleur est intense et nous faisons de brèves pauses:


un raccourci passe par la neige:


et le dernier regard vers cette immense étendue sauvage:

qui va devenir un lieu touristique avec l'ouverture du restaurant d'été...

nous avons évité la marche monotone sur le barrage:


pour redescendre directement dans le vallon de Van:






le plus dur est devant nous:


pas pour les 4 pattes évidemment:


qui tirent tout d'un coup avec une force incroyable:


pas étonnant lorsque je vois ce grand mâle:


la "route" fait des lacets et nous passons sous le bouquetin isolé:


chaque névé à traverser est un soulagement pour mes articulations,
même si cette neige si douce est recouverte de toutes sortes de débris:


gare aux chutes de pierres:


le plus pénible est fait:


les derniers névés sont pour Saskia:

Mauvaise saison!

Ce n'est pas la joie ces jours, avec la pluie au moins jusqu'à 3000m d'altitude et les inondations dans toute la région!
Jiro ne supporte pas l'arrivée du chaud humide, il a déjà sa maladie de la peau sous le ventre, comme l'été passé.
Comme si ça ne suffisait pas, il s'est abîmé deux ongles à la patte avant droite, en se débattant chez le véto,
voulant sauter par surprise de la table d'opération, ne supportant pas qu'on le tonde sous le ventre!!





Depuis 2 jours, nous ne sommes pas sortis de l'appartement, il ne doit pas se mouiller...
Même pour faire ses besoins sur la terrasse, je dois protéger le bandage enveloppant sa patte
avec plusieurs sachets imperméables bien fixés. Saskia a droit également à son repos forcé.

Il n'a jamais ça en hiver! 
Saskia est sous surveillance.
Vive la neige et le froid!

Peut-être que les Chiens Nordiques qui ne connaissent pas la neige et le froid en hiver
sont mieux habitués à ces conditions pourries et n'en souffrent pas autant que Saskia et Jiro...